Losange – Losange (2016 – Johnkôôl records)

Il serait facile d’affirmer qu’avec Losange, les titres sont bien carrés. Mais ce n’est pas forcément cette dimension, bien que présente, qui définit le mieux l’expérience. Pour cela, il faut se référer au visuel, à cette mer nuageuse et lumineuse. C’est bien cette image qui permet de se figurer au mieux cette caresse instrumentale et électronique cardée de motifs et brossée de couleurs, pouvant laisser passer quelques éblouissements.

Apprêtées et programmées, les compositions intellectualisent une danse aérienne des nuées électroniques, soyeuse et caressante, résolument synthétique mais pouvant évoquer la texture de sensations bien organiques.Si l’écoute n’est nullement viscérale, les images qui se font jour peuvent néanmoins parler au corps sans pour autant évoquer les thèmes charriés par la dénomination des titres.

Quelques sommets pointent hors de l’océan cotonneux sans que rien ne les arrêtent. La seule réelle question qu’il semble justifié de se poser à l’écoute de ce quadrilatère d’ambiance tient au nombre de morceaux, bien peu en adéquation avec le nom du projet.

  1. Choeur des morts
  2. Necropolis
  3. Urbicandre
  4. Il pleut
  5. Protos
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A propos Alkayl
Canard cosmique, rôliste patenté, humoriste parallèle.

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