L’Electro expliquée aux métalleux, première partie : l’Histoire

Un Minimoog, plus simple et pratique, très répandu.

On n’échappe pas forcément aux clichés. Malgré toute la tolérance dont on se réclame, il faut reconnaître qu’il existe encore parfois des incompréhensions entre les gens. En musique aussi. Comme Les Immortels sont un blog musical, on va tenter de combler les fossés qui existent entre les genres, en suscitant l’intérêt, en étouffant l’ignorance qui mène parfois à l’intolérance, voire la méchanceté. Alors, donc, aujourd’hui, nous allons expliquer aux métalleux qui n’en ont qu’une vision restreinte ce qu’est la musique électronique. Et qui sait, peut-être leur faire apprécier un style qui, en France du moins, subit le joug du tout-commercial et le monopole de pseudo artistes sans grand art, et n’a pas la possibilité de montrer sa facette la plus passionnante. Corrigeons l’image d’un genre souillé victime de ses clichés.

David Guetta

kikoo lol moi c’est David Guetta et je suis à l’électro ce que Kyo est au métal.

A. Définition

Non, la musique électronique ne peut pas se définir avec le simple terme « merde » ou encore avec l’expression « c’est pas de la musique » qui sont scientifiquement faux. La musique électronique n’a rien à voir avec la matière fécale, et comporte des notes, harmonies et arrangements, ce qui en fait stricto senso de la musique. A la différence qu’elle est générée uniquement à partir de sons synthétiques, créés à partir d’ondes électroniques (avec l’aide de machines électriques) ou de données numériques (avec un ordinateur). En résumé, aucun instrument de musique traditionnel, c’est à dire dont le son est généré avec les doigts/mains/pieds/bouche, électrique ou acoustique, n’entre dans sa composition même si, vous le constaterez, cela arrive.

B. La Genèse

On est au début des années 1900 et l’électricité est le gadget dont le monde parle. En plus de créer de la lumière et du mouvement grâce à elle, les savants découvrent qu’on peut aussi créer des sons, et ils font joujou avec. Ce sont des scientifiques, pas des artistes, par conséquent leurs compositions font un peu *bip bip tut fizzzz* et on est encore loin d’harmonies. Toutefois, certains d’entre eux étant restés de grands enfants, ils développent le synthétiseur, gros ordinateur recréant des sons, afin de pouvoir s’amuser à faire des *bip*. Rappelons qu’à l’époque les ordinateurs, c’est gros, moche et lent, qu’on ne peut pas en faire grand chose et que donc leur usage reste longtemps limité aux laboratoires. C’est en 1963 qu’est achevée la Buchla Music Box, le premier engin à la portée de tous :

Buchla Music Box

Table de mixage, le Buchla permettait aussi de créer des sons à partir d’ondes, en plus de modifier des sons enregistrés d’instruments « réels ». Mais il fallait tout de même posséder un brevet de pilote de l’USAF pour pouvoir jouer « Au Clair de La Lune ». Toutefois, en 1963, un astronaute confirmé a réussi à composer la première musique entièrement électronique populaire qui soit passée à la télévision et qui, aujourd’hui encore, hante les rêves de tous les britanniques et des férus de science-fiction : le générique de la série Doctor Who, allègrement plagiée par les américains quelques années plus tard pour illustrer Star Trek. A partir d’une note issue d’une corde de guitare, le compositeur Ron Grainer et la technicienne-spationaute Delia Derbyshire parvinrent à créer une mélodie accompagnée d’harmonies à force de manipulations. La technique n’a pas tellement changé depuis.

En 1964, arrive le Moog. Sa console reprend la forme d’un piano avec des touches noires et blanches. Au début ressemblant à une machine Buchla munie d’un clavier, il devient vite moins encombrant qu’un piano droit et démocratise réellement le synthétiseur, qui devient rapidement un instrument adopté par nombre de groupes de Rock et de Pop qui l’ajoutèrent à leur composition électro-acoustique. Un des premiers, si ce n’est le premier disque à s’être vendu en nombre intégralement réalisé avec un synthétiseur (un Moog) fut Switched-On Bach de Wendy Carlos, qui reprenait quelques uns des morceaux du compositeur allemand cité dans le titre. Nous sommes en 1968.

Moog

Un Moog des débuts

Un Minimoog, plus simple et pratique, très répandu.

Un Minimoog, plus simple et pratique, très répandu.

L’Allemagne n’est pas que le berceau de J.S. Bach d’ailleurs. L’Allemagne, c’est aussi le pays d’où seront venus ceux qui ont révolutionné la musique électronique, juste parce que, voilà, ce furent les premiers à réaliser un album de chansons originales entièrement synthétiques qui ne soit pas totalement hermétique aux non-scientifiques : les Kraftwerk, et l’album Radioactivity en 1975. Oh, il y a eu Autobahn avant, mais ça ne compte pas : il restait une flûte, un violon et une guitare. Car avant de virer électro, les KF faisaient dans le Rock atmosphérique expérimental, le krautrock. Un peu comme Tangerine Dream, aussi.

Avant les années 80, la musique électronique conservait un statut expérimental, planant et élitiste ; le côté dansant était laissé au disco qui, s’il intégrait parfois des synthétiseurs, restait toutefois une version plus punchy de la soul et du funk, genres très instrumentalisés (cordes, cuivres…). Les premiers artistes à populariser la musique synthétique faisaient de la Pop. C’est l’explosion de la synthpop (Depeche Mode, Ultravox, New Order, Visage…), où presque tous les instruments sont électroniques. Mais ce genre est commercial, très à la mode, reste classique dans sa structure et beaucoup de jeunes ne se retrouvent pas dans l’image branchée, colorée, et proprement rebelle qui en émane. La New Wave est sombre, mais ennuie. Le Hip Hop qui émerge a du mal à s’imposer en dehors du public Noir des ghettos. Les années 80 voient le mouvement hippie s’éteindre. Après une décennie à promouvoir la paix en temps de guerre, les jeunes ont besoin de violence en ces temps de paix. Alors deux courants nouveaux vont naître, rapides, brutaux et directs, plus proches des envies et réalités d’une partie de la jeunesse ouvrière : alors que le Rock enfante d’un sale gosse qu’on nomme Punk, la musique électronique accouche de ce qui nous intéresse ici : la House qui sera la génitrice de la presque totalité des styles du genre. La musique électronique moderne est prête à grandir.

C. La Technique

Toi, le métalleux, tu sais comment est fait le Métal : avec des instruments électro-acoustiques. D’ailleurs la plupart des autres musiques suivent le même schéma : batterie, basse, guitare, voix pour le minimum, avec à l’occasion claviers, cordes, cuivres et autres instruments. Tout cela mis ensemble, avec des harmonies, fait de la musique. Et la musique électronique alors, comment on la fait ? Hé bien, plusieurs méthodes existent. Les voici.

1. Avec un synthétiseur.

Comme dit plus haut, les premiers sons synthétiques ont été joués sur des ordinateurs qui ont, pour des raisons pratiques, pris la forme d’un clavier à multiples touches. Chaque touche correspondait soit à une note, soit à un son, soit aux deux. Avec le temps de nombreux sons ont été recréés synthétiquement : des sons graves faisant office de rythmique, des sons proches des cordes, d’autres des cuivres, permettant un vaste éventail sonore grâce auquel l’on pouvait composer des mélodies. Il fallait toutefois en combiner plusieurs ou procéder à plusieurs enregistrements puis un mixage en studio afin de créer des harmonies et donc des chansons.

2. Avec un synthé et une boîte à rythmes ou un séquenceur.

La boîte à rythmes a grandi parallèlement au synthétiseur. Elle permettait de recréer des sons très proches de ceux des percussions, la plupart de temps dans des rythmes pré-programmés. Un séquenceur, lui, crée toutes sortes de sons qu’il faut monter manuellement afin de créer un rythme et donc une séquence de percus (en programmant la durée et tout et tout). On couplait ensuite le rythme obtenu avec des mélodies jouées au synthé, puis du chant, par exemple.
Dans les années 80 et 90 leur utilisation a réellement explosé, et permettait à des soupirants musiciens sans technique de créer des mélodies facilement, sans instruments. Une boîte à rythmes calée sur une boucle répétée ad eternam, 3 notes de synthé et un peu de phrasé chanté ou rappé et hop : un tube.

3. Avec des platines (turntablism)

Vocabulaire : qu’est-ce qu’une « turntable » ? Hé bien c’est simplement une platine vinyle en anglais. Outil de prédilection des DJ, la platine vinyle, couplée à une deuxième platine et à une table de mixage, contrairement aux platines CD (de l’époque) permettait de mixer ensemble des disques différents, de les caler, d’avancer ou de reculer dans une chanson, d’accélérer ou de ralentir les pistes, de scratcher ou de créer des boucles, tout ça avec les doigts, comme n’importe quel musicien.

DJ Shadow, grand artiste du turntablism devant son matériel

Tous ces mouvements, cette pratique, c’est le turntablism. Rien à voir avec certaines pratiques ésotériques qui se jouent autour d’une table, notez.
Il ne s’agit pas là de simplement mixer des titres en soirée, en se contentant de caler le début et la fin des morceaux pour faire une transition fluide, et buller le reste du temps. Il s’agit, surtout, de composer des patchworks musicaux, de façon cohérente, sans jamais perdre le rythme, sans jamais faire de pains. Les meilleurs DJ parviennent ainsi, avec deux platines, à mixer des dizaines de petits bouts de titres (des samples) différents en quelques minutes, de telle manière qu’il semble qu’il s’agisse d’un seul et même morceau. Il existe des championnats du monde de la discipline, des « combats », des sessions « ping pong » (deux DJ, chacun son tour). La règle, c’est zéro « composition » originale, que du sample prélevé sur des disques vinyles. Les effets (manuels tels que scratch, accélération ou ralentissement du disque, boucles, mais aussi effets crées par la table de mixage tel que tripotage de la molette de pitch qui baisse les basses, ou les aigus, ou les mediums) sont autorisés ; souvent, poussés si loin que le résultat n’a rien à voir avec le matériau d’origine. Cela dit cette technique n’est pas la plus répandue : elle demande une grosse culture musicale, une grande dextérité et rapidité et un sens mélodique et du rythme. En bref, elle demande autant de travail, de talent et de créativité que n’importe quel instrument pour devenir bon.

4. Avec un ordinateur

On appelle ça la MAO, la musique assistée par ordinateur. Avec la démocratisation de l’informatique dans les années 90, et l’explosion du numérique, les platines vinyles lourdes et encombrantes sont devenues obsolètes ; les synthés et boîtes à rythmes complètement démodés. L’ordinateur permettait de recréer relativement simplement des sons identiques aux vrais, les logiciels musicaux donnaient un nombre infini de possiblités dans la création de chansons. La musique électro a été révolutionnée. Les rythmes se sont permis d’être moins répétitifs ; les sons plus riches, plus profonds, plus expérimentaux. C’est de nos jours la méthode la plus couramment utilisée, elle est presque la seule en fait. Les méthodes précitées ne sont plus qu’exceptionnelles, réservées à des nostalgiques ou des accrocs de la technique.

Toutes les MAO sont-elles donc de la musique électronique ?

Si l’on se fie à la définition de base de l’électro qui veut que la musique soit composée synthétiquement, oui, mais c’est une erreur. La définition doit aussi s’adapter à son époque. De nos jours, de nombreux artistes préfèrent avoir recours à la MAO dans tous les genres plutôt qu’à des musiciens pas forcément disponibles et/ou malléables. Tout dépend du résultat obtenu : si le titre utilise des sons très fidèles, bien que synthétiques, de guitares saturées, de basse sous-accordée et de batterie blastée, ça fera du Métal. L’électro, elle, même si elle a évolué, répond toujours en gros aux critères sonores évoqués plus haut : rythme répétitif, sons qui sonnent « faux » et nappes de synthé.

Un logiciel de MAO. Ouais, quand même.

Un logiciel de MAO. Ouais, quand même.

5. Avec des instruments.

Oui, des fois, ça arrive ; le plus souvent avec la présence d’un batteur ou d’un bassiste, parfois par la présence occasionnelle d’instruments utilisés ponctuellement (cordes, cuivres) mais dans une chanson électronique, la part de musique générée synthétiquement doit être supérieure à celle jouée sur instruments électro-acoustiques.

Vous pouvez le constater, l’Electro demande du travail et de la technique, au même titre que le Métal. A la différence toutefois qu’une personne seule peut composer des harmonies, l’instrument étant recréé le plus souvent numériquement donc sans présence nécessaire d’un musicien pour l’actionner. Cela n’en fait pas pour autant une musique peu respectable et ainsi, le dédain que le métalleux lui montre est la plupart du temps injustifé.

Comme dans tous les genres toutefois, certains artistes jouent la facilité et recyclent beaucoup leurs propres compositions. Le plus célèbre étant David Guetta qui depuis le début de sa carrière, développe des dizaines de morceaux avec les trois mêmes notes de son clavier midi 8 touches et des rythmiques toujours réglées selon le même schéma. Oui, c’est critiquable, mais ce n’est pas l’exclusivité de l’Electro : on vous rappellera qu’en Rock, trois accords de guitare font une grande partie des riffs les plus mythiques. Le groupe ZZ Top par exemple ne s’en cache pas, en plaisante même. Et si l’on étudie de près les chansons d’AC/DC, il est obligatoire de remarquer que la batterie tape presque toujours de la même manière… Et malheureusement, ces « têtes d’affiche », par justement la facilité d’assimilation de leurs titres, sont souvent les plus populaires. En Electro et en Métal, c’est la même chose : les stars ne sont que la partie émergée de l’iceberg et sont le plus souvent ce qui se fait de plus populiste, voire vulgaire. Comme le Métal, l’Electro est riche en courants, plus ou moins « commerciaux », plus ou moins violents, plus ou moins intéressants. Le métalleux le martèle sans arrêt : sa musique, ce n’est pas seulement une bande de satanistes qui appellent au massacre de païens en hurlant comme des gorets, ou encore une troupe de mecs déguisés en drag-queens. Le métalleux frissonne quand on lui murmure les noms Evanescence ou Nickelback. L’Electro doit être logé à la même enseigne : ce n’est pas seulement de la boum-boum pour drogués, ou encore de la bling-bling pour fans de tuning. Il existe des artistes bien plus talentueux que les très passables Bob Sinclar ou Corona. Le prochain article tiendra à vous le démontrer en présentant un par un les différents genres qui constituent le large spectre de la musique Electro. Il y aura des surprises.

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A propos Daphné
Zone de terreur : Lyon. Spécialiste en rien, amatrice en tout, mais plus particulièrement en Rock Alternatif, et Electro bourrine. Rédactrice en chef. Blonde, aussi.

7 Commentaires le L’Electro expliquée aux métalleux, première partie : l’Histoire

  1. Super article. Je suis convaincu depuis très longtemps que le métal et l’électro ne sont pas incompatibles. En tout cas, même si les rapports sont toujours un peu frileux, il me semble que ces communautés ont en commun une grande exigence musicale.

    Tu as raison en disant qu’il existe un certain monopole en France, rendant plus opaques au public certains artistes intéressants. Il y a néanmoins en France une très belle offre, notamment d’artistes dont nous avons tous entendus parler. Ceci dit, j’ai un peu l’impression qu’on utilise ici l’électro comme
    un outil de démarcation sociale, plus que comme un genre digne d’intérêt en lui-même.

    Aux origines, l’électro était le territoire de certains artistes/ingénieurs qui s’engageaient dans des voies très très très très expérimentales, et bien peu accessibles (musique concrète), ou alors éminemment scientifique (elektronishe musik, qui regroupait un certain nombre de sérialistes).
    Alors qu’elle était issue du peuple, de l’underground aux Etats Unis et en Grande-Bretagne, à son retour en France elle a été chopée par des gamins de niveaux socio-cul assez élevé, avec des résultats assez variés.

    Quelques précisions, néanmoins. Le terme de musique électronique est un énorme fourre-tout, encore plus que celui de métal (et, oui, je sais, malgré mes lacunes, à quel point ce genre peut être varié). À mon sens, il décrit plus un moyen qu’une fin musicale.

    Les musiques électroniques mettent souvent en avant un travail sur le timbre, parfois plus que sur l’harmonie ou le rythme, et c’est peut être pour ça que pour beaucoup de personnes, l’électro, ça passe ou ça casse.

    Je recommende vivement aux curieux ce bouquin qui retrace l’histoire des musiques électroniques. Ma bible à moi.
    http://www.amazon.fr/Musiques-%C3%A9lectroniques-avant-gardes-dance-floors/dp/2915378835/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1317732303&sr=8-1

  2. Merci pour le compliment, je te le retourne : ton commentaire est super intéressant.
    Pour la démarcation sociale, j’ai aussi l’impression que c’est le cas pour le Métal ; je suis à peu près sûre qu’une certaine partie du public métalleux s’affilie au genre pour la « subversivité » ou encore « l’élitisme » qu’il représente que par goût réellement. Mais je pense que c’est aussi le cas pour tous les styles à l’identité marquée, à l’adolescence on veut faire partie d’un clan (pour suivre la masse ou au contraire pour s’en détacher) et les choix musicaux comme le look sont une bonne façon de montrer son appartenance à une communauté. Et on se recale plus ou moins en grandissant.
    Cela étant mon but n’est pas de faire une étude sociologique mais de casser la gueule aux clichés, et j’espère que la suite prévue (les genres expliqués – simplement – un par un) sera efficace !

  3. Bon courage ! C’est un vaste projet !

    Tu as bien raison de vouloir casser les clichés, après tout les discussions sociologiques n’en disent pas plus sur la musique, et il y a de quoi pour tout le monde en électro ! Dans les mouvances « underground » issues du rock, et même si les punks ou affiliés ont été les premiers à tripatouiller de la machine (Suicide, puis tout le trip industriel), ce sont les goths qui à mon avis ont le mieux compris à quel point les possibilités étaient vastes.

    À propos, j’imagine que ca peut être compliqué à faire dans le cadre d’un guide, mais comptes-tu aborder les ponts entre les genres ? Par exemple ces groupes de black/doom genre Sunn 0)) qui se tournent de plus en plus vers les sons synthétiques, très ambient ?

    Si tu cherches de la docu, je peux te conseiller ce site, qui retrace avec détail et humour les grandes mouvances depuis les années 50, même s’il y a une grande emphase sur les genres populaires, que ce soit disco, techno ou drum &bass. Il n’est malheureusement pas actuel, s’arrêtant au début des années 2000, ce qui est dommage, vues toutes les dernières directions prises dans la décennie. Tu trouveras néanmoins des extraits super intéressants.
    http://techno.org/electronic-music-guide/

  4. Très bon dossier Daphné !

    Et juste pour préciser, aux gens qui disent « c’est pas de la musique, c’est les machines qui font tout  » (heureusement je n’ai rien lu de tel dans les commentaires et ça fait bien plaisir ! ) donc je dis à ces gens, « essayez donc ». J’ai pour ma part déjà essayé de faire de la musique avec un séquenceur, un synthé et une boite à rythme, et je peux vous dire que c’est pas simple du tout. J’en ai sorti que du caca. (de même que je me suis essayé à la guitare, et que je ne joue que « dear prudence » à peu près correctement). Bref, tout ça pour dire que les bons morceaux electro, ben, faut du talent derrière, comme pour toute musique.

  5. Sanzach' // 17 mars 2013 á 16:01 //

    Evidemment, que ces deux genres ne sont pas incompatibles!
    Il n’y a qu’à voir, à titre d’exemple, le dernier album du groupe KoRn: « The Path of Totality », qui mêle savamment Metal et Electro (featurings avec Noisa, Skrillex,…).
    Le rendu est vraiment excellent!
    à écouter donc. 😉

  6. Bon article néanmoins le titre électro expliqué aux métalleux : Je suis un métalleux et les fans d’électro n’ont pas vraiment l’air de m’apprécier. Au départ j’avais rien contre eux mais bon quand on se fait insulter de tous les noms à cause de ses goûts musicaux ça s’oublie pas. Je critique pas l’électro mais j’ai l’impression que ce genre « cache » tous les autres Ôo je n’écoutes pas que du métal j’écoute du jazz et du reggae mais ça n’empêche que j’ai du métal à trouver des gens qui en parle.
    Je demande donc si il y a/aura un sujet : le métal expliqué aux fans d’électro.

  7. Article passionnant et bien documenté. Mais pourquoi mettre l’electro et le metal en dualité ? Je me souviens que dans les 90’s the Prodigy se produisaient dans des festivals metals car leur musique était tellement inclassable qu’ils ne pouvaient aller que là, mais ils étaient très bien accueillis dans un milieu de puristes ! Et puis quand on voit que l’electro est utilisé dans tous les genres musicaux… c’est un faux débat.

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