Dernières mises à jour
Suzi Quatro – The Girl from Detroit City (2015 – Cherry Red Records)

Quittant Texas, Sharleen Spiteri a débuté sa carrière solo avec un morceau hommage à Suzi Quatro et sa ville. Comme cette première, la chanteuse a connu une certaine désaffection. Les jeunes générations l’ignorent largement. Elle fut pourtant une des artistes qui poussèrent le rock vers le hard. La bassiste, chanteuse habillée de cuir et à la tête de son groupe de bikers, elle ouvrit la porte au rock féminin. Joan Jett, Chrissie Hynde et bien d’autres lui doivent beaucoup. Première « bad girl », elle créa des tubes de métal hurlant tels que « Can the Can », « 48 Crash » avant de quitter le glam rock et la gloire internationale pour de la musique plus « bubble », country et même la comédie musicale.

Elle restera l’égérie enfiévrée qui a poussé le rock à se désosser pour filer vers le gros sons voire un douloureux décharnement avant de retourner vers plus de douceur. Pendant son temps de gloire, Suzi Quatro a appris à ne rien se refuser, à forcer la syntaxe rock, lui donner du muscle et à la faire éclater. La figure de l’outrage lui colla à la peau au même titre qu’un Ozzy Osbourne. Il reconnut en elle une ardeur impudique même si au regard du déshabillé des poupées pop elle fit figure d’égérie prude.

Be Sociable, Share!


  1. Quel silence. Pourquoi ne pas prendre la parole?