Interview (intempestive) de Symakya

itwsymakya

Le bruit que vous préférez ?

Matthieu : Le cellophane autour d’un nouveau disque que l’on arrache.

Kevin : Le tonnerre

Thomas : Le la#


Celui que vous détestez ?

Matthieu : Le polystyrène que l’on froisse.

Kevin : Celui que je ne connais pas.

Thomas : Le sib.


Qu’est-ce qui vous fait lever le matin ?

Matthieu : L’espoir que ce nouveau jour m’apporte son lot de surprises.

Kevin : Mon métier.

Thomas : “Back in black” d’AC/DC


Que sont devenus vos rêves d’enfant ?

Matthieu : Ils sont toujours là, je suis toujours un gosse.

Kevin : Des réalités teintées d’amertume.

Thomas: Ils sont en cours de réalisation…


A quoi avez-vous renoncé ?

Matthieu : Aux relations exclusives.

Kevin : À des partenaires multiples.

Thomas : A jouer dans Metallica.


D’où venez-vous ?

Matthieu : De divers endroits. J’aime à croire que ce sont mes amitiés et mes amours qui m’ont construit en temps que personne.

Kevin : De la poussière.

Thomas : Je pense qu’on saura d’où on vient une fois qu’on aura quitté notre corps physique.


Qu’avez-vous reçu en dot ?

Matthieu : Une méthode de travail.

Kevin : La persévérance.

Thomas : Un chapeau.


Qu’avez vous dû “plaquer” pour votre musique ?

Matthieu : Mon temps libre.

Kevin : Rien ou si peu.

Thomas : Plein de choses.


Un petit plaisir – quotidien ou non ?

Matthieu : Un nespresso ristretto.

Kevin : Du vin.

Thomas : Oui.


Quel rapport inscrit votre musique avec le silence et le désert ?

Matthieu : Elle brise le premier et aide à traverser l’autre.

Kevin : Tout dépend ce qu’on entend par silence. Il peut, d’un certain point de vue, être pleinement lié au bruit. Il le prépare, c’est le calme avant la tempête. D’ailleurs, en musique, un silence est un arrêt avant l’arrivée d’un son. Pour le désert, il y a la chaleur en plus du silence, le froid aussi, l’infini et l’isolement. Une vie d’anachorète en quelque sorte. Ce que fait Symakya peut se caractériser par cela : nous travaillions en ermite chacun de notre côté pour les textes et la musique. Il y a cette ambivalence constante dans les morceaux entre le chaud (les émotions positives) et le froid (les émotions négatives), le calme et la fureur et cette soif de sonder l’insondable. Le sujet de l’album s’y prête parfaitement d’ailleurs.

Thomas : Je pense que le silence du silence et la chaleur du désert (à part la nuit quand il fait froid) se rapprochent de notre musique en beaucoup de points, notamment ufologique.


Qu’est-ce qui vous distingue des autres musiciens ?

Matthieu : Mon style d’écriture, mon jeu et la synthèse de mes influences. Je suis de ceux qui croient que travailler son instrument nous rend meilleurs.

Kevin : Je ne suis pas musicien.

Thomas : Je parle au nom de tout le groupe : on est plus beaux.


Où travaillez vous et comment?

Matthieu : Partout, tout le temps en suivant l’inspiration comme elle vient. La finalisation se fait ensuite dans mon studio, sur une guitare, un piano, une batterie, une basse ou simplement devant une feuille vierge de partition.

Kevin : Dans un Musée, avec une petite équipe de scientifiques. J’utilise ma tête, un stylo, un pinceau et un clavier. Finalement, on reste dans l’artistique.

Thomas : Je travaille en Lorraine et très durement.


Quel est le livre que vous aimez relire ?

Matthieu : Dune de Franck Herbert. L’idée d’une société matriarcale me séduit d’avantage chaque jour.

Kevin : Hamlet.

Thomas : Léonard épisode 4 : Hi-Fi Génie (si si c’est un livre).


Quel film vous fait pleurer ?

Matthieu : Moulin Rouge.

Kevin : Neverland.

Thomas : Sauvez Willy.


Quand vous vous regardez dans un miroir, qui voyez-vous ?

Matthieu : Moi tel que je suis, j’ai appris à vivre avec mes démons.

Kevin : Jamais la même personne. Je m’efforce de me reconnaître. C’est peut-être pour ça que j’ai cette obsession des miroirs.

Thomas : un jeune homme que la calvitie guette.


A qui n’avez-vous jamais osé écrire ?

Matthieu : A mes parents.

Kevin : À Dieu…

Thomas : A Charlize Theron.


Quel lieu a pour vous valeur de mythe ?

Matthieu : La zone 51.

Kevin : L’Atlantide.

Thomas : Agharta.


Quels sont les artistes et musiciens dont vous vous sentez le plus proche ?

Matthieu : Je n’ai pas la prétention de répondre. Je me laisse inspirer par beaucoup d’artistes : acteurs, réalisateurs, écrivains, musiciens, compositeurs… je me nourris sans cesse de leurs influences pour me construire. J’absorbe, j’analyse et j’intègre.

Kevin : Orff, Nikki Sixx, David Millais.

Thomas : Matt et Kévin et les musiciens de Taste Of Hell.


Qu’aimeriez-vous recevoir pour votre anniversaire ?

Matthieu : Un cadeau auquel je ne m’attendais vraiment pas.

Kevin : L’inspiration.

Thomas : Une maison en Finlande isolée au milieu de la forêt avec un lac, et 10 millions de dollars américains. Non, plutôt 100.


Que défendez-vous ?

Matthieu : Mes opinions et mes principes.

Kevin : La liberté.

Thomas : Les animaux.


Que vous inspire la phrase de Lacan : “L’Amour c’est donner quelque chose qu’on n’a pas à quelqu’un qui n’en veut pas”?

Matthieu : Je suppose que c’est une des définitions possibles mais ce n’est pas la mienne.

Kevin : Rien, je trouve cette phrase idiote.

Thomas : Ca m’inspire de la crainte.


Enfin que pensez-vous de celle de Woody Allen : “La réponse est oui mais quelle était la question ?”.

Matthieu : C’est ainsi qu’on devrait toujours réagir pour élargir les perspectives de sa vie.

Kevin : Amnésie chronique.

Thomas : Je pense que la réponse est oui…

La chronique de SymakyaMajestic 12 sur le blog.



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